.......Ensuite, une grosse partie des journalistes, une écrasante majorité, est culturellement de gauche, sans l'être forcément politiquement. Ce qui ne veut pas dire que le média, en tant qu'entreprise, soutienne la gauche, mais les journalistes, dans leur vision de la société, leur façon de traiter les sujets, penchent plus de ce côté. C'est-à-dire que cette majorité (non-silencieuse) possède en elle des valeurs de la gauche militante, comme la lutte des classes, par exemple. En cas de grève, vous entendrez davantage le point de vue des grévistes que celui du patron, c'est comme ça. Déjà, si vous l'entendez, c'est bien. Le patron, quand il parle, on se méfie. Quand c'est l'ouvrier, on est en empathie.
Les valeurs traditionnelles de la droite, elles, seront la plupart du temps moquées, raillées, voire totalement ignorées. Essayez d'organiser une manif sur un thème de droite : elle sera boycottée, ou pire, moquée. Des mots comme "populisme" seront énoncés en conférence de rédaction, au moment de choisir les sujets. De l'autre côté, faites une manif pour défendre les chômeurs ou les pistes cyclables : même si vous êtes deux, vous aurez les honneurs de la presse locale.
En outre, dans les rédactions que j'ai connues, j'ai clairement remarqué que pour une partie non négligeable des journalistes, ce métier est un combat. Une bataille, souvent aux côtés de la gauche. Ce n'est pas un métier important seulement parce qu'il permet de faire passer l'information, et de faire émerge ce qu'on pourrait appeler la "vérité", mais parce qu'il permet de diffuser certains messages et de défendre certaines idées. Bon nombre de journalistes s'érigent donc en défenseurs de je-ne-sais quels concepts, et leurs sujets seront orientés en fonction, bien sûr. .............
2 commentaires:
J'ai pas le courage ni le temps de lire le reste (je suis en train de faire de faux bons de vaccination pour les revendre à la bourse aux bons...) mais je partage assez ces propos et je les explique ainsi: on défend plus facilement les plus faibles que les plus forts. C'est donc un peu le clivage gauche/droite.
Je me vois pas faire une manif pour défendre le patron de Vivendi ou de je ne sais quoi qui serait licencié parce qu'il a coulé la boite. J'aurais plus tendance à défendre les sans-abris, les réfugiés politiques, etc ... tous ceux qui sont soit dans des charters ou qu'on dégage du canal saint-martin parce que ça fait mauvais genre la pauvreté sur la voie publique.
Sinon dire que les journaleux sont de gauche, laissez-moi rire. Une partie sûrement. Combien, qui peut le dire ? Ce qui est sûr par contre c'est qu'une grande partie de la presse est achetée par vos amis de droite soit directement soit à travers les ressources publicitaires dont elle est dépendante. La france est sur la pente de l'Italie. Faudrait dire à Berlu qu'il risque un jour de se faire doubler par la droite d'ailleurs !
Dans les faits, croyez-vous vraiment que les médias ne servent pas la soupe à la droite? Rappelez-vous cette propagande sécuritaire lors de la campagne présidentielle. On nous la ressert à toutes les sauces à chaque élection.
A droite, on ne verrait qu'une seule tête, pas de cacophonie. Tout est beau et rose. Alors qu'à gauche, d'après la presse, c'est la guerre des chefs, tout est tourné en dérision (à juste titre parfois voire souvent).
Franchement, Jean-Louis, là vous vous moquez du monde, même de vous, en reprenant ce texte dont on ne connait même pas le signataire.
Zebulon si vous aviez suivi le lien vous auriez su que L’auteur de ce blog, qui a pris par pure folie le pseudo de chafouin, est journaliste dans la presse écrite. Agé de 25 ans, il tient à son anonymat par simple respect envers son employeur. Merci de le respecter à votre tour, l’identité de chacun n’ayant de toute façon que peu d’intérêt dans le débat d’idées.
http://penseesdoutrepolitique.wordpress.com/about/
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