"Le tribunal vient de reconnaître les squatteurs comme « domiciliés au 14 place de la Rampe ». Surtout, ils ne peuvent pas être expulsés avant le 15 mars prochain, date de la fin de la trêve hivernale.Le tribunal a ainsi débouté la Ville, propriétaire du bâtiment, qui voulait les faire quitter les lieux. " Les Journaux de ce jour.
Il est toujours rigolo de voir les socialos se prendre sur la gueule les dispositions qu'ils adorent voir appliquer aux autres et auxquelles ils nous défendent de toucher !
Il est remarquable que la situation qui a permis cette occupation dure depuis 25 ans pendant laquelle la démolition ou l'affectation provisoire à une activité quelconque aurait pu éviter le problème posé.
Le tribunal est fin politique : il évite une intervention policière lourde à la demande de la gauche en périodes préelectorales ; gageons que les Juges sont quelquefois plein d'humour et légérement irrévérencieux envers d'autres pouvoirs établis.
10 commentaires:
Moi je trouve pas forcément très drôle tout ça, contrairement à vous Jean-Louis.
Ce squatte risque de mal tourner pendant cette longue période.
Je ne trouve pas cela drôle du tout, Zébulon !
Si l'UMP le proposait, le PS serait-il prêt à :
1) modifier la législation afin que des squatters ne soit pas assimilé à un locataire régulier dans le besoin suivi par les services sociaux!
2) accepter l'usage de la force publique ensuite et de sa nécessaire violence.
Vous connaissez comme moi la réponse c'est non !
Alors ce squat dérivera peut être et le marché de la location privé sera toujours aussi faible.
D'autre part , attention à ne pas parler de squat qui tourne mal, il s'agit comme vous le savez de jeunes innocents qui apprennent le dur monde capitaliste ; vous êtes en train de nier la RÉSISTANCE gaucho; attention !
Je vous prépare un bulletin d'adhésion à l'UMP ? Vous ne rallirez pas l'axe !?
Tout d'abord merci pour ce sourire que vous venez de me donner !
Pour l'axe ... euh non merci. Je vous laisse avec vos emmerdes !
Pour l'ump ... pourquoi pas mais je n'habite pas à Méan ni à Penhoet.
Je continue de remonter votre message...
Les gauchos comme vous dîtes je ne pense pas en faire partie. Ceci étant, tout dépend du point de vue. S'il est celui de vous et amis Villieristes, effectivement je suis un gaucho, et dans ce cas là j'en suis fier (plus que d'être français pour tout vous dire).
Sinon j'accepte l'usage de la force publique. Vous croyez être le seul républicain à Saint-Nazaire?
Pour ce qui est de la législation, vous savez comme moi que dans le cas présent que la justice est passée. Comme vous le dîtes très bien, la chancellerie et ses ramifications ont trouvé intelligent de ne rien faire. Parlez-en à vos amis.
Et quand vous dîtes que vous ne trouvez pas ça drôle, pourquoi utilisez-vous alors le terme "rigolo" cher Jean-Louis.
Votre oeil va bien?
Pour une fois que les socialistes ont une position de bon sens ! Vous devriez vous en réjouir ! Au lieu de cela, vous tombez encore dans la politique politicienne. Et puis en étant aussi vulgaire ("voir les socialos se prendre sur la gueule"), vous ne risquez pas de redevenir un jour crédible pour reprendre le leadership de la droite sur St-Nazaire. Et c'est tant mieux!
Cher âne onyme,
Le problème est dans la législation qui permet à un squatter de bénéficier des mêmes droits qu'un occupant régulier ; la solution implique donc les partis de gouvernement !
"reprendre le leadership de la droite sur St-Nazaire" ? !
Je ne vois pas qui cela peut bien concerner !
Vous avez raison Jean-Louis, Zébulon est prêt pour prendre sa carte à l'UMP! son discours n'a rien d'un représentant de la gauche
"emploi de la force publique" sur des gamins!
Zébulon,
Je ne vous crois pas du tout prêt à nous rejoindre. Il y a effectivement les républicains, dont vous êtes, qui savent qu'un minimum de respect des règles collectives est nécessaire et des inconscients révolutionnaires dont on devrait se rappeler qu'ils ne mènent qu'à la misère et à la souffrance ;
Mafalda, dés lors que des "gamins"!? emploient la violence , une violence proportionnelle doit leur être opposée.
On comprend mieux pourquoi certaines alliances sont impossibles à gauche.
L'emploi de la force publique n'est ni antidémocratique ni antirépublicaine.
Pour ce qui est des "gamins", il faudrait dire à leurs "maman" de ne pas les conforter dans leur agissements qui leur font courir des risques que leur propre "maman" ne prendrait pas. Mais c'est si facile de rentrer le soir chez soi en se disant qu'on a bien agi dans la journée en incitant des "gamins" à poursuivre leur aventure certes originale mais dangereuse...
Contrairement à vous Mafalda, je ne pense pas représenter "la gauche" ou quoi que ce soit. J'exprime mon opinion simplement. Je dois donner moins d'importance que vous au fait de se "présenter", d'être "représenté" ou de "s'afficher".
Par ailleurs, vous savez comme moi que l'électorat extrémiste de gauche ou de droite est très volatile (cuicui)au point que parfois ces deux vases sont très communicants. Donc "représenter" cette gauche extrême est-ce si représentatif des idées de gauche ?
Jean-Louis,
Je ne suis pas d'accord avec vous : l'emploi de la force publique ne signifie pas forcément violence.
Ces "gamins" ne sont pas violents que je sache. Et même s'ils l'étaient, rien n'oblige à être violents envers eux. Violence et fermeté sont différentes.
Ane onyme,
Voyez-vous la droite cela n'existe pas ! il n'y a que des droites, pour l'instant, heureusement, groupées pour la plupart à l'UMP, dont les avis divergent sur certaines questions posées.
Mais ce n'est pas dans la nécessité de résoudre ces contradictions ni dans les rivalités pour les postes, obsessionnelles chez certains et certaines, que ce situe la difficulté des politiques aujourd'hui, c'est dans leur impuissance.
En effet, la période est révolutionnaire( Mafalda va être contente) en ce sens que les politiques ne parviennent plus à remplir leur fonction qui est de trancher entre les puissants, les groupes d'intérêts ou de pression, les corps d'état ( y inclus les juges) etc. On vient de le voir avec les banquiers, mais aussi avec les décisions d'Obama et d'autres sur l'Afghanistan ou la Farce, les politiques sont totalement gouvernés par les évènements; cette affaire du pilotage en est encore une illustration :
Lorsque les politiques gouvernaient réellement , le parquet aurait fait repousser l'audience du tribunal que la mairie n'aurait pas saisie préférant s'en remettre au préfet qui aurait déjà fait évacuer les lieux puis les aurait fait démolir immédiatement pour que cela ne recommence pas.
C'est cela le vrai respect de l'état de droit et non des interventions des juges dans n'importe quoi sans même la demande de n'importe qui
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