"L'an dernier notre groupe avait voté votre budget pour 2 raisons essentielles :
Pas d'augmentation du taux des impôts
Financement du PDD approuvé par notre groupe rentrant dans le cadre du plan de relance gouvernemental.
Ainsi nous avions démontré que nos votes pouvaient dépassé l'attitude politicienne.
Cette année nous ne risquons plus pour des différents internes, momentanés peut être, de prendre une position commune ou du moins de la justifier ensemble; mais le même problème se pose, éléments pour, éléments contre, il faut prendre position!
Tout se présentait bien lors du débat d'orientation... lors du dernier conseil :
Les dépenses d'investissement continuent à un rythme soutenu ; le PDD se réalise ainsi que d'autres dépenses non prévues gymnase, stationnement,...
Pas de hausse d'impôt annoncé malgré le "Tsunami fiscal" décrit par M. le Maire.
Ma collègue, Maud Cascino, après avoir déclaré que vous ne donniez pas de contenu au débat d'orientation budgétaire, ce que l'ensemble des autres interventions infirmaient, s'étonnait de l'absence d'augmentation des impôts en avançant un motif électoral ; ce qui devait entraîner votre ire et un développement sur les paras-commandos qui me reste quelque peu obscure.
Elle avait tort, vous aviez raison; la situation électorale n'était pas en cause : si l'ampleur et la forme de votre victoire n'étaient pas connues, sa réalisation semblait inévitable!
Si d'ailleurs, tel avait été votre but, vous ne nous auriez pas informé avant le 2° tour de votre changement d'orientation, car nous aurions pu l'utiliser dans la presse de vendredi et samedi.
Tout au contraire de la réflexion d'alors de ma colistière, nous devons nous demander, aujourd'hui, pourquoi vous augmentez les impôts, alors que vous n'en avez pas réellement besoin ; car vous n'en avez pas réellement besoin.
En effet, la simple évolution des bases physiques et la revalorisation forfaitaire par le parlement fait bénéficier notre collectivité d'une progression, 4.5%, de ses recettes fiscales bien supérieur à la progression de l'inflation et surtout de nos dépenses de fonctionnement dont d'ailleurs le périmètre change à la baisse.
L'augmentation de taux fera rentrer dans nos caisses selon la délibération proposée un peu plus de 450 000 euros qu'avec les taux actuellement en vigueur.
Notre budget de fonctionnement est de 98 M€ et le budget total de 134M€ sans double compte de l'autofinancement et opérations neutres.
La rentrée nouvelle attendue représente 0.459 % du premier et 0.33% du second !
A qui fera-t-on croire qu'il n'était pas possible de s'en passer? A qui fera-t-on croire que vous êtes incapable de lancer les mêmes opérations, de poursuivre les mêmes politiques en présentant un budget dont le montant serait inférieur de 0.33% ?
2 années à suivre sans augmentation des taux, cela aurait eu de la gueule !
cela aurait été un signal politique que votre coalition n'a pas voulu donner !
pourquoi?
Pour des raisons essentiellement politique :
1) Se distinguer du discours gouvernemental actuel sur l'impôt
2) Pas de mise en cause, pas de révision des politiques suivies.
Leur reconduction prime sur toute réflexion comme on le voit conseil après conseil où on maintient les mêmes organisations des service publics municipaux par les mêmes acteurs.
Comme nous l'avons vu encore dans le vœu proposé par M. Grange ; il s'agit de s'opposer au "fameux dogme de la réforme".
Certaines actions ne sont plus nécessaires ou pourraient être effectuées autrement pour le bien de tous.
L'an dernier nous déclarions lors du même vote : " notre salut fiscal étant lié à la venue de ménages payant plein pot, un signal fort sur le foncier bâti ... serait bien nécessaire l'an prochain. Espérons que le tournant pris cette année sur la maitrise fiscale se confirme au budget 2010 !"
Je regrette profondément que la sagesse de l'an dernier n'est pas prévalue;
Je considère toujours que l'impôt sur les ménages et spécialement l'impôt foncier sur les propriétaires occupants est trop important dans notre commune.
Bien que les investissements proposés me semble globalement être les bons, le refus persistant de réexaminer au fond les politiques suivies m'amène à voter contre le budget, et mon refus d'une augmentation inutile de l'impôt contre les taux !"