Un conseil tellement riche qu'il en était fatiguant : 4 h 30 d'attention continue et d'interventions , pour ma part du moins, multiples sur tous les pôles. La presse s'est fait l'écho de certaines d’entre elles.
Difficile pour les conseillers d'opposition qui ont à peine cinq jours pour rentrer dans les sujets de remplir leurs fonctions sans tomber dans l'affrontement vain !
Par solidarité avec le reste de l'opposition, notre groupe a voté contre la modification du règlement intérieur proposée par l’exécutif ; modification bien anodine et en rien liberticide à mes yeux : la maladresse du maire, qui aurait du nous recevoir ou faire recevoir pour présentation d'une question qu'il savait sensible, n'est pas vraiment en cause dans la vivacité de la réaction de nos collègues ex Modem ou d'extrême gauche.
Ceux-ci perpétuent l'erreur qu'ils ont commis dés leur candidature : croire que la liste, l'alliance, qu’ils avaient combattu, restée majoritaire, les associeraient, ne serais-ce que marginalement, à l'exercice du pouvoir, d'autant que l'élection avait démontré que cette union était minoritaire dans la population.
N'ayant jamais partagé cette illusion, nous nous contentons d'essayer d'obtenir un peu plus que le minimum légal en matière de transparence et de défendre le point de vue des électeurs qui nous ont envoyé au conseil.
Nous sommes satisfait quand nous y parvenons et que nos positions parviennent à l'extérieur de notre assemblée. Lorsqu'un dialogue, même s'il aboutit à un refus, s'instaure comme sur le Schéma départemental d'intercommunalité ou l'état de la sureté dans notre ville, entre autres, nous nous réjouissons.
Sur le SDIC, nos positions me semblent tout à fait conciliables, je ne vois aucun inconvénient à rajouter "Loire et Sillon" aux 3 communautés dont je proposais l'union et j'ajouterais la communauté de Ponchateau qui releve aussi des mêmes caractéristiques géographiques "partageant, en plus de la présence humide de l'eau douce et salé, la même situation géographique de finisterre, unis par de fort liens économiques et constituant pour leur population une seul zone d'emploi et de vie".
Chacun défendant l'émirat, l'intercommunalité, dont il est souverain, les résistances se manifestent mais je n'ai pour ma part aucun pot de beurre à défendre ; j'ai donc toute liberté pour proposer la mutation que l'avenir de nos populations demande.
PS : Le mot émirat fit bondir Michel Ray qui me fait face au conseil ; Afin d'éviter tout déviation du débat (le politiquement correct semblant interdire l'usage de tout mot ou notion issue d'une civilisation différente) je le remplaçais donc par principauté dans la seconde qui suivit, reprenant là l'usage lancé par M. Izorce pour Saint-Nazaire.
Pour son édification et un bon aperçu de la richesse de la langue française, je lui donne ci-dessous la liste des synonymes établie par mon correcteur :
ÉMIRAT : Dignité — beylicat, consulat, décanat, directorat, haut-commissariat, khalifat, khédivat, landgraviat, lectorat, magistère, mairie, majoralat, maréchalat, notariat, pairie, préfecture, présidence, principauté, proconsulat, procuratie, régence, rhingraviat, royauté, sommellerie, sous-préfecture, sultanat, tutorat.
Précisons que le nom de la dignité nomme à son tour le territoire ou les services que
couvre cette dignité (fonction)
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