Nous avons déjà donné notre point de vue ici et là
La commémoration nationale a été fixé volontairement à une date,le 5 décembre, sans lien avec les divers épisodes ayant marqué la fin de cette guerre.
L'inscription qui figure sur le mémorial national :
Au sol est gravé : « À la mémoire des combattants morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, et à celle de tous les membres des forces supplétives, tués après le cessez-le-feu en Algérie, dont beaucoup n'ont pas été identifiés ».
Il y a également une plaque où figure : « La Nation associe les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Évian, ainsi que les victimes civiles des combats du Maroc et de Tunisie, à l'hommage rendu aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord ».
Que l'extrême gauche ne supporte pas " Morts pour la France" n'étonnera personne !
Que j'y tienne beaucoup n'étonnera que ceux qui ne me connaissent pas!
2 commentaires:
devons-nous laisser le 19 mars aux militaires ou appartient-il aux peuples des 2 rives?
le 19 mars ce sont d'abord les accords d'Evian mais mme Sirop ne doit pas les connaître
DÉCLARATION GÉNÉRALE" DES DEUX DÉLÉGATIONS (18 MARS 1962)
>
> Le peuple français a, par le référendum du 8 janvier 1961, reconnu aux Algériens le droit de choisir, par voie d'une consultation au suffrage direct et universel, leur dessin politique par rapport à la République française.
> Les pourparlers qui ont eu lieu à Evian du 7 au 18 mars 1962 entre le gouvernement de la République et le F.L.N. ont abouti à la conclusion suivante :
> Un cessez-le-feu est conclu. Il sera mis fin aux opérations militaires et à la lutte armée sur l'ensemble du territoire algérien le 19 mars,
> Les garanties relatives à la mise en oeuvre de l'autodétermination et l'organisation des pouvoirs publics en Algérie pendant la période transitoire ont été définies d'un commun accord.
> La formation, à l'issue de l'autodétermination d'un État indépendant et souverain paraissant conforme aux réalités algériennes et, dans ces conditions, la coopération de la France et de l'Algérie répondant aux intérêts des deux pays, le gouvernement français estime avec le F.L.N. que la solution de l'indépendance de l'Algérie en coopération avec la France est celle qui correspond à cette situation. Le gouvernement et le F.L.N. ont donc défini d'un commun accord cette solution dans des déclarations qui seront soumises à l'approbation des électeurs lors du scrutin d'autodétermination.
>
>
> Evian le 18 mars 1962
Lors des cérémonies patriotiques du 11 novembre, du 8 mai, etc. nous rendons hommage à ceux qui ont défendu notre pays et au delà qui sont morts à son service, voire comme cela est le cas pour la guerre d'Algérie à toutes les victimes, mais pas à l'ennemi de l'époque, même si nous respectons ceux qui sont tombés contre nous et même si la réconciliation s'est produite, ce dont je doute fortement dans le cas considéré.
Enregistrer un commentaire