Il me paraît un devoir de m'associer aux propos de Maître
J.Y. Robert-Carteret, votre confrère, par ailleurs président d'une association
pour laquelle je milite. Je souhaite vous témoigner, moi aussi, ma
reconnaissance pour les réformes que vous avez conduites durant votre
quinquennat.
Les manœuvres mensongères du système politico-médiatique ne
résisteront pas, malheureusement trop tardivement, à la force de votre action
et l'Histoire témoignera du sursaut dont la France a bénéficié grâce à vous. ...
..... je me suis donc
investi avec passion dans la campagne. Mais je vous avoue ma grande déception
d'avoir constaté les propos, de nombres de ministres ou cadres influents, propos
que votre Premier Ministre a qualifié avec raison de stupides, disant qu'entre
un candidat du Front National et un socialiste ils choisiraient un socialiste.
Malgré la nocivité de tels propos qui divisent la droite sans gagner des voix
au centre ou ailleurs, j'ai maintenu mon action et j'ai eu le plaisir de
convaincre, je crois, d'assez nombreuses personnes, notamment attachées aux
valeurs chrétiennes, que l'abstention ou le vote nul était une voix pour le
camp adverse.
Vous prendrez avez-vous dit un peu de recul (temporaire je
l'espère) avec la politique mais je suis certain que votre influence est encore
grande à l'UMP et que vous êtes en mesure de faire comprendre qu'il est injuste
de donner satisfaction aux électeurs de Monsieur Mélenchon et de continuer à
brimer les électeurs du Front National. Cet apartheid politique divise notre
famille politique, et nos familles tout simplement, et je veux vous convaincre
de la nocivité de cet état de fait.
Je vous accorde que parmi les militants de ce parti il y a,
comme presque partout, des extrémistes ou des gens au minimum inquiétants, dont
l'image négative nuit d'ailleurs à l'ensemble, mais peut-on continuer à rester
divisé et à renvoyer l'idée, orchestrée là aussi par les médias, qu'il y aurait
en quelque sorte de mauvais Français qu'on doit maintenir à l'écart de la vie
politique.
J'ai compris votre action d'ouverture mais regrette qu'elle
n'ait été que partielle. Gouverner avec tout le monde ne nécessite pas d'être
au Centre et cela ne vous a peut-être pas été pardonné, d'où certaines
trahisons jusqu'au MODEM dont le "président " a je crois perdu le peu
de considération que lui témoignaient quelques esprits pacifiques.
Monsieur le Président votre position continuera à se
développer en vous plaçant au-dessus des partis et l'affection que vous
témoigne le Peuple Français, palpable durant cette campagne, et que vous avez
su apprécier et remercier, grandira elle aussi."
François de Chantérac
Nantes
Transmise par Archer
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