Les gens d'ici, qu'ils soient venus d'ailleurs ou nés ici, ceux qui habitent
et travaillent dans la zone d'emploi de notre ville, Saint-Nazaire, regardent,
ahuris et bientôt en colère, l'entreprise qui fût longtemps l'âme de notre petit
coin de France ne plus utiliser les services de certains des leurs alors qu'il
n'y a pas si longtemps, patronat local, administration d'état et élus locaux
vantaient les coréalisateurs, le regroupement des PME qui permettaient
d'utiliser les grandes compétences de leurs salariés , les gens d'ici.
N'étant pas plus bêtes que ceux qui leur donnent du travail, ils n'y voient pas l'effet d'une malignité perverse, mais les conséquences pratiques de textes européens qu'ils ont rejetés, dont la mise en œuvre permet aux concurrents européens des PME employant les gens d'ici de se voire attribuer les marchés qu’exécuteront des ouvriers venus d'ailleurs aux conditions de cet ailleurs qui a eu le bon sens de conserver son zloty et où le salaire minimum en zlotys représente 347, 34 euros par mois ! On notera aussi que ces gens d'ailleurs ne paient pas d’impôts ni de cotisations ici et qu'ils y consomment peu.
On ne doit pas s'étonner alors qu'en l'absence de toute proposition des "élites" locales ou nationales pour modifier cette situation, convaincus d'être abandonnés par ceux qui sont censés les représenter, ils ne jouent plus selon les règles que ceux qui se croient leurs maîtres ont l'habitude de leur faire suivre !
Sur l'euro et les problèmes qu'il nous crée, écouter en cliquant ici
N'étant pas plus bêtes que ceux qui leur donnent du travail, ils n'y voient pas l'effet d'une malignité perverse, mais les conséquences pratiques de textes européens qu'ils ont rejetés, dont la mise en œuvre permet aux concurrents européens des PME employant les gens d'ici de se voire attribuer les marchés qu’exécuteront des ouvriers venus d'ailleurs aux conditions de cet ailleurs qui a eu le bon sens de conserver son zloty et où le salaire minimum en zlotys représente 347, 34 euros par mois ! On notera aussi que ces gens d'ailleurs ne paient pas d’impôts ni de cotisations ici et qu'ils y consomment peu.
On ne doit pas s'étonner alors qu'en l'absence de toute proposition des "élites" locales ou nationales pour modifier cette situation, convaincus d'être abandonnés par ceux qui sont censés les représenter, ils ne jouent plus selon les règles que ceux qui se croient leurs maîtres ont l'habitude de leur faire suivre !
Sur l'euro et les problèmes qu'il nous crée, écouter en cliquant ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire