"...il est très affligeant que sur une question aussi cruciale que l'euro, seul un économiste de 80 ans s'exprime sur le sujet, fut-il à son époque prix nobel d'économie.
Ce n'est pas l'euro qui fait chuter l’Europe, mais sa privatisation en monnaie unique.
Devenu une monnaie privée l'euro n'est plus au service de l'intérêt général, mais au service des marchés financiers qui se régalent.
Plus les agences de notation dégradent le classement d'un pays, plus il y a d'affaires juteuses à l'horizon.
Tout est à privatiser. Et tous les pays seront obligés de soumettre leurs économies au bon vouloir des cercles de l'argent qui agiteront les billets des crédits, à des taux de plus en plus usuraires.
Le monde traverse une crise de récession au moins aussi grave que celle de 1929.
Les pays de la zone euro ne disposent plus d'aucun moyen monétaire de défense.
Le problème de la Grèce et de tous les pays de la zone euro qui entrent dans une tourmente financière, pose certes le problème de l'euro, monnaie unique privatisée, mais soulève surtout le problème de la combine de l'émission monétaire qui n'est qu'une monnaie papier, sans valeur. Autrement dit, l'euro est une monnaie de singe.
A l'heure où tout le monde s'intéresse à l'élection présidentielle, il serait urgent de comprendre, que les deux seules élections qui comptent en Europe sont celles du directeur de la Banque centrale européenne et celle du directeur général du FMI. Si DSK bénéficie d'un non lieu et est réintégré à son poste de directeur général du FMI, cela montrera que la France, le PS et l'UMP n'ont rien compris...
Il n'y a pas de crise de l'euro, mais une crise des élites européennes et du corps électoral..."
1 commentaire:
"Il n'y a pas de moyen plus certain de subvertir la base existante de la société que de débaucher la monnaie. Le processus engage toutes les forces occultes de la loi économique dans le sens de la destruction, et le fait d'une manière que pas un homme sur un million n'est capable de diagnostiquer."
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