Economiste français. Fondateur et Directeur des Cahiers verts de l'économie
La zone euro a perdu la possibilité d’ajustement lorsqu’il y a une crise de change. Les conséquences sont alors bien plus graves que si l’on avait eu la possibilité d’une flexibilité des taux de change.
Nous sommes ainsi dans une confrontation manifeste entre une construction intellectuelle et une réalité économique que subissent les populations. On demande aux concitoyens d’accepter des sacrifices de plus en plus importants non pas parce que la situation économique l’imposerait dans l’absolue, mais pour sauver une idée. On a ainsi une lutte entre la vie et l’abstraction. Cela est très dangereux comme situation. Et je pense que cela ne peut pas bien se terminer."
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"Dans la zone euro, il ne peut pas y avoir dévaluation. Les concitoyens européens doivent alors non seulement abandonner les acquis sur lesquels ils avaient l’habitude de vivre (retraite, médecine gratuite...) mais également rembourser ces acquis empruntés par le passé. C’est impossible dans une démocratie d’espérer cela.
Penser que les populations vont accepter l’extraordinaire cure d’amaigrissement qu’on leur impose pour sauver l’euro n’est pas concevable. Il va falloir payer l’irresponsabilité des politiques et des concitoyens qui demandaient toujours plus."
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