Certains pensent que la France est un pays libéral ; il suffit de voir les dispositions encadrant la construction de logements, l'urbanisme en général, pour comprendre qu'il n'en est rien. (lois, règlements, circulaires , directive territoriale, avis et autorisations ne laisse plus guère de choix aux citoyens mais aussi aux collectivités territoriales) De ce point de vue, l'art. L. 302-1 du Code de la Construction et de l’Habitat, qui fonde juridiquement les PLH, est digne du Gosplan de feu l'union soviétique. Notons que l'avis de l’État et du Comité Régional de l’Habitat sont nécessaires à son application .
L'objectif 2 de l'orientation 2, est l'illustration parfaite de cette orientation de planification et de réalisation publique ; je vous cite : Les résultats du premier PLH, conjugués au contexte économique, incitent aujourd’hui à entrer dans une logique de pilotage du rythme et de la nature des logements à produire et non dans la recherche impérative d’une production supérieure. Il s'agit de contrôler totalement la production de logement !
L'aveu est complet et la catastrophe certaine ; il sera de plus en plus difficile de se loger dans notre agglomération et bien au delà malheureusement
Dès lors que l'état intervient dans le fonctionnement du marché en tentant de définir à la place du consommateur et de l'investisseur le moment et le contenu de la consommation, il génère des effets paradoxaux qui viennent souvent annihiler son intervention voir rendre la situation plus grave qu'auparavant.
2 exemples récents viennent de le rappeler, la prime à la casse dans l'automobile et dans notre domaine le Scellier, mais on aurait pu parler aussi des baisses de cotisations dans le cadre de la politique de l'emploi, etc. ...
Pour empêcher d'éventuels effets pervers du Scellier qui aboutirait à trop de logements de petites tailles vous bloquez le locatif privé dont nous avons tant besoin....
Vous prétendez Rééquilibrer une offre en logements attractifs et diversifiés
Mais laisser à chacun le soin d'apprécier ce qui est attractif ne serait-il pas préférable?
On sait par exemple la préférence, très raisonnée, de nos concitoyens pour l'habitat individuel ! Quant à la servitude de logement social ; un instrument pervers de plus pour tenter de contraindre les citoyens.
Qu'on ne s'y trompe pas ; s'il y a une orientation qui reçoit mon appui dans ce PEL c'est la mise en place dans toutes les communes de la Carene d'une offre de logement social tendant vers les 20%. La situation économique d'une partie de nos populations le rend indispensable mais notre commune, SN, ne doit pas en supporter seule le poids. Mais...
Il est aberrant de vouloir dépasser durablement le taux de 25% et viser 30% n'est plus à notre portée financièrement. Attention à la paupérisation de notre population : je sais qu'à Trignac, par exemple, il n'y a pas que l'UMP à le craindre !
Vous profitez de la petite marge de manœuvre que vous donne les instructions de l'état pour en aggraver les effets au lieu de les combattre; voire vous vous félicitez d'accélérer la chose comme en matière de normes environnementales responsables d'un renchérissement affolant des couts de production en quelque années.
Le refus de laisser chacun disposer de son bien quand bien même cela permettrait d'augmenter l'offre et de tenir les prix illustre parfaitement la perversité de votre comportement. ( déclaration de Samzun sur les gens qui veulent depuis l'augmentation des densités autorisés diviser leur propriété et la vendre)
Or l'augmentation de la densité, dans ces quartiers ou l'équipement collectif demande pas ou peu d'investissement est dans l'intérêt de la collectivité et des citoyens.
Ce PLH veut choisir à la place des citoyens avec qui ils veulent vivre ; car qu'est ce que la mixité sociale imposée sinon l'obligation de résidence ?
Le prix, son financement entraînent l'exclusion de la classe moyenne
C'est ce que disent les graphiques de la page 12 du diagnostic
20% , objectif national, 26% situation de notre commune, du logement est un logement social locatif ; Donc 80% au national, 74% à SN, de la population devrait être logés comme propriétaire ou locataire par l'initiative privée ; Or, comme je viens de l'expliquer, celle-ci est bridée mais aussi contrainte par des normes diverses surtout environnementales.
Le renchérissement des couts de production qui en résultent s'ajoute à la pénurie dans certains segments de l'offre pour aboutir à des prix qui ne permettent qu'à 20 à 30 % de la population de s'y loger ; ceux qui ont les plus forts revenus.
Le renchérissement des couts de production qui en résultent s'ajoute à la pénurie dans certains segments de l'offre pour aboutir à des prix qui ne permettent qu'à 20 à 30 % de la population de s'y loger ; ceux qui ont les plus forts revenus.
Là est la pince de l'exclusion dont je parle à chaque conseil qui écarte à terme 50% de la population trop riche pour le social pas assez pour acquérir un logement même aidé.
Conséquences supplémentaires :
la fuite des jeunes (ce n'est pas la seule raison)
Un transfert économique vers les vieux rentiers
l'inadéquation de l'offre prévue
Compte tenu du desserrement des ménages et d'autres facteurs ( évolution des vacants et résidences secondaires) pour 1000 constructions neuves le disponible sera d'un peu plus de 431. page 6 du projet; 431 ménages de plus par an en moyenne soit moins de 900 nouveaux habitants pour la Carene par an ; alors que thalassatrophie, Héliotropie, développement économique etc. nous attirent plein de monde, l'évolution retenue pour les arrivants est inférieur à 0.8% de la population.
Quelqu'un a décidé (ce n'est pas vous) que notre ville, notre agglo, la presqu'ile ne devait pas se peupler plus, ne devait pas se développer.
Nos Khmers verts, notre ex-collègue Brulavoine peuvent se féliciter d'atteindre leur but ; halte à la croissance! c'est fait.
Notre état a adopté des dispositifs généreux un peu fou comme le DALO mais on ne construit pas ; on veut éviter le mitage de nos campagnes, mais on ne construit pas dans les zones urbanisées ... si cela continue, comme dans l'entre 2 guerres, on reverra, en ville, trois générations dans le même appartement.
Notre bon M. Apparu, le secrétaire d'état à la chose, se désolait de la situation sur Europe lundi, mais les actions de notre administration concourent à aggraver le problème du logement d'autant que ni l'état ni les collectivités n'ont et n'auront jamais les moyens de loger toute le population ; cela a été essayé plus à l'est mais a échoué ;
Tout aussi erroné d'ailleurs le fait de croire, comme aux USA, que l'emprunt accordé libéralement à tous est la solution ; cela a échoué tout en permettant l'une des plus grosses escroqueries de tous les temps!
Je crains que certains dispositifs en cours dans notre pays ait des conséquences assez proche pour ceux qui s'en croyaient les bénéficiaires ; je parle des occupants pas des escrocs ou des casinotiers de la finance.
Le PLH de la Carene et son application à notre commune sur lequel nous devons donner notre avis ce soir est le fruit d'un foisonnement réglementaire d'origine étatique qui entraîne une collectivisation totalement inefficace de l'offre de logement. Il bride le développement de notre ville, de notre agglo ; il fait partir nos enfants ;
Je voterais donc contre
Ce site, http://www.salairemoyen.com/salaire-44184-Saint_Nazaire.html , beaucoup plus interactif que celui de l'INSEE, et qu'un ami vient de me signaler, vous aidera peut être à comprendre la situation de notre agglo ; vous verrez que les revenus moyens par famille sont plus élevés à Trignac, Montoir ou St-Malo qu'à SN ! La comparaison avec Nantes est aussi très surprenante; les actifs nazairiens gagnent presque 10% de plus que les actifs nantais mais les retraités nantais sont nettement plus prospères ;
L'ensemble confirme que nous sommes déjà dans une situation à l'américaine ou la ville centre accueille les plus pauvres et les immigrés même si ce n'est pas dans son cœur de ville alors que les revenus les plus importants résident tout autour dans les espaces ruraux proches.
L'ensemble confirme que nous sommes déjà dans une situation à l'américaine ou la ville centre accueille les plus pauvres et les immigrés même si ce n'est pas dans son cœur de ville alors que les revenus les plus importants résident tout autour dans les espaces ruraux proches.
10 commentaires:
"ni l'état ni les collectivités n'ont et n'auront jamais les moyens de loger toute le population ".
C'est bien quelqu'un qui a un logement qui parle, ça se voit ! Et donc il faut construire plus de ponts dans les villes pour que les sans logements trouvent un toit ?
"Désolé, on ne peut rien faire vous !". Pourquoi êtes-vous élu si ce n'est pas pour subvenir aux besoins les plus élémentaires de vos concitoyens ?
Autre chose, vous dites : "La situation économique d'une partie de nos populations le rend indispensable mais notre commune, SN, ne doit pas en supporter seule le poids." Alors je vous propose d'aller vous faire élire dans les communes de la Baule, Pornichet ou autres pour favoriser le développement du logement social !
Vous ne manquez pas d'air Jean-Louis. Vos propos sont totalement incohérents.
Martin ,
J'apprends des choses tous les jours avec vous ; en particulier que le rôle des élus, municipal en ce qui me concerne, serait de "subvenir aux besoins les plus élémentaires de nos concitoyens" !
Désolé c'est peut être le cas dans la république compassionnelle que veut nous bâtir Martine, l'état du "CARE" mais le rôle des élus municipaux et d'administrer leurs communes dans le cadre des compétences légales de celles-ci.
Et J'ai déclaré très nettement que les autres communes devaient prendre leur part du logement social.
Il est vrai qu'il vaut mieux me chercher une fausse querelle que voir la réalité en face : le PLH proposé, par le niveau ridicule de construction disponible pour des entrants, sacrifie l'avenir du logement dans notre agglomération.
La Carene ne fait pas différent de Cap Atlantique!
J'ai d'ailleurs clairement indiqué que cette situation n'était pas seulement le résultat de l'action de la majorité locale mais le Résultat de politiques suivies depuis 30 ans dans ce domaine et de l'effondrement financier menaçant de notre organisation sociale actuelle.
Parce que participer à la construction de logements, notamment sociaux, en ayant une politique foncière ou plus largement une politique urbaine ne fait pas partie des compétences des politiques locales ? C'est nouveau ! Il va falloir dire à tous les adjoints à l'urbanisme et à l'habitat des collectivités locales de démissionner cher Jean-Louis ! Si le logement n'est pas un besoin élémentaire pour vous, j'aimerais savoir quels sont-ils ! Le droit à être inhumer de telle ou telle manière semble plus vous préoccuper. Vous me direz...la demeure est plus pérenne !
Votre "laisser-faire" le marché fait sourire lorsqu'on voit justement l'absence de logements sociaux dans certaines communes.
Si vous ne partagez pas la politique de l'habitat des communes de Cap Atlantique, j'attends de vous un bel article sur le sujet, une conférence de presse, etc ... ! Au lieu d'attaquer les communes qui feraient trop de logements sociaux parce que d'autres n'en font pas du tout, vous feriez mieux de demander à vos amis d'en faire le minimum légal.
Votre dernier paragraphe ne veut rien dire. Donc je ne le commente pas. Ou alors expliquez-le.
Sinon, je suis heureux que vous appreniez des choses tous les jours. Tout n'est pas perdu cher Jean-Louis!
Martin,
je laisse passer , par courtoisie , votre commentaire qui ne soit par dépit soit par colère ignore toute logique et ne tient aucun compte de ma réponse ni de mon texte d'origine sur le logement social par exemple puisque j'ai affirmé clairement sa nécessité ;
Je ne peux rien au fait que les politiques des 2 communautés voisines soient, au delà de déclarations flattant ce que chacun croit être le point de vue de son électorat, exactement les mêmes : offrir très peu de logements aux nouveaux entrants ; ce n'est pas moi mais le PLH qui à sa page 6 précise qu'il n'y aura pas plus de 431 logements disponibles par an !
Mais je comprends très bien que l'échec patent de l'économie planifié dans le logement vous exaspère.
SI vous ne comprenez pas l'échec actuel des modes de développement de notre civilisation dite occidentale, et que celle-ci se manifeste aujourd'hui par le dysfonctionnement de la sphère financière et l'étranglement financier de nos états nations, c'est dommage!
Enfin un dernier mot la planification étatique est à l'origine de ces cités ingérables qui parsèment notre pays, l'essentiel de la population a été logé par le marché qui fût extrêmement efficace jusqu'à son étranglement par des idéologues ; aujourd'hui ce sont les coûts de construction d'une part , au prétexte de normes mais par le prélèvement des entreprises de construction sur les investisseurs, et le financement de ce coût prohibitif qui sont au centre du problème ; cela est hors d'atteinte des collectivités locales
Permettez moi de poser des questions sur un sujet que je connais mal.
J'accepte l'idée d'un quota de 20% de logements sociaux sur TOUTES les communes pour une mixité sociale et la disparition de ghettos sociaux.
Par contre j'ai entendu dire que 70% des français étaient éligibles à ces logements. Comment est-ce possible? Si cela est vrai on entretien une attitude d'assistanat de plus en plus insupportable pour les 30% restant.
Par ailleurs une aide de l'état devrait bénéficier aux plus nécessiteux, ceux qui ont fait des efforts pour trouver du travail, pour être mobile quand la situation l'impose, qui n'ont pas procréé inconsidérément...
Quels sont ces fameuses règles d'attribution? Sommes nous certains de ne pas donner une prime aux perpétuels assistés, aux tricheurs et professionnels de la combine?
Quand ces bénéficiaires voient leur situation s'améliorer, pourquoi par solidarité ne s'empressent ils pas de laisser leur logement social aux autres?
J'imagine que la grande comédie humaine est à son apogée dans l'attribution de ces logements.
Bernard-l'ermite,
Pour pouvoir prétendre à l'attribution d'un logement HLM, les ménages doivent disposer de ressources inférieures à un certain plafond.
La loi Boutin a descendu ces plafonds qui couvraient 70% des ménages français à 60% semble-t-il. Par exemple il faut gagner plus de 36000€ pour 4 personnes, parents + 2 enfants, pour ne pas pouvoir s'inscrire sur la liste d'attente sauf en Idf et à Paris ou cela est encore plus élevé.
Or le revenu fiscal médian ( soit la moitie des ménages) par ménage était en 2008 de 28570€ et le moyen de 34450.
C'est totalement aberrant ; on devrait considérer que seuls sont éligibles les ménages appartenant aux 3 plus bas déciles de revenus !
Jean-Louis,
Si vous êtes pour une politique du logement et pour davantage de logements construits sur le territoire de la Carène, comment expliquer le désengagement de l'UMP, de l'Etat en ce domaine ( rappelons que lorsque la Carène met 15 000 euros pour la construction d'un logement social, l'Etat n'y met que 1000 euros)? je ne parle pas de la dernière mesure qui spolie les bailleurs sociaux
y a t-il vraiment une politique , une volonté politique du gouvernement en matière de logement ? à part laisser le marché privé faire?
Vous parliez de "gossplan" en évoquant le PLH, mais justement avoir une vision pour son agglo, défendre une certaine qualité d'habitat pour tous, dans des conditions dignes , faire attention à l'espace que nous nous partageons est hautement politique.
Ce qui ne fonctionne plus dans les cités, c'est le non-roulement,la pérennité, la sensation de s'enterrer dans un quartier. Le parcours résidentiel y est limité voire inexistant. Développer des formes différentes d'habitat( comme à Ville Ouest) est peut-être déjà une réponse ainsi que l'accompagnement à un parcours résidentiel
Pour moi, le logement est un droit, voire même un combat, vu comment le gouvernempent l'attaque
" elle finit quand la nuit du Fouquet's?" signé: le peuple "
( piqué au théâtre du Soleil)
Mafalda,
Le logement n'est certainement pas un combat, ni même un droit ; le logement est une nécessité dont la qualité et les caractéristiques sont très variables selon les époques et les gens mais surtout selon les moyens que l'on peut y mettre.
C'est donc un investissement que l'on fait pour soi ou pour d'autres;
C'est un bien ou un service que l'on se paie grâce à son activité sous réserve de la solidarité commune envers ceux qui provisoirement ou définitivement n'ont pas de ressources.
C'est la responsabilité de chacun de veiller à son propre logement.
Jean-Louis,
Le logement n'est pas un droit dîtes-vous.
Devinette : qui à dit "« Je veux, si je suis élu président de la République, que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid. Parce que le droit à l’hébergement, je vais vous le dire, c’est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez le bien : si on n'est plus choqué quand quelqu’un n’a pas un toit lorsque qu'il fait froid et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s’en trouvera remis en cause » ?
Réponse : Nicolas Sarkozy 1er, le 18 décembre 2006.
Bernard, retournez dans votre coquille, ça sent mauvais ce que vous écrivez. Jean-Louis, êtes-vous d'accord avec toutes les formulations de ce mossieur?
Martin,
Il n'y a aucune contradiction entre ce que j'écris et la déclaration de NS que vous rapportez; voyez ma réponse précédente à Mafalda :
"C'est un bien ou un service que l'on se paie grâce à son activité sous réserve de la solidarité commune envers ceux qui provisoirement ou définitivement n'ont pas de ressources."
L'hébergement pour ne pas être sans toit quand il fait froid dont parle le président c'est justement cette solidarité qui y fait face ; mais la fourniture de secours par la communauté ou la collectivité n'est pas le mode normal et continu de satisfactions des besoins de l'être humain!
J'aime bien quand vous citez l'actuel président de la république.
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