Les croyants des 2 religions concernées qui ont discutés avec l'exécutif municipal ont compris que, pour les inhumations futures, ils disposeraient d'une zone regroupant les emplacements orientés selon leurs prescriptions religieuses mais sans séparation physiques avec les emplacements de leurs concitoyens.
La rédaction du règlement municipal qui nous a été communiquée est moins précise que ces conversations ; nous verrons si l'usage correspond à l'attente.
Lors des dernières élections municipales, notre liste avait clairement pris parti pour que l'organisation du cimetière municipal satisfasse les pratiquants des cultes qui recherchent une orientation des tombes dans le respect des prescriptions sur la neutralité religieuse des cimetières. Nous voyons en effet dans les pratiques cultuelles autour de la mort une application de la liberté de pratiquer son culte conséquence de la liberté de conscience ! Nous nous réjouissons donc que l'exécutif socialiste de notre commune rejoigne enfin notre position.
Cet aménagement n'est pas la soumission de nos services publics à des prescriptions religieuses quelconques. Aucun interdit alimentaire, sportif, vestimentaire, etc. n'y a sa place s'il ne résulte pas de l'application de la loi républicaine qui demeure au-dessus de toute autre loi, religieuse ou coutumière. Nous serons ainsi tout particulièrement attentifs à des pratiques qui tendraient à séparer les usagers selon leur appartenance religieuse ou à imposer à tous un comportement, alimentaire par exemple, au prétexte des usages de certains.
Au-delà, personne ne doit se voir imposer une pratique sur le fondement de ses origines.
Le droit à l'indifférence en matière de religion est un droit fondamental, constitutif de la laïcité.
Au-delà, personne ne doit se voir imposer une pratique sur le fondement de ses origines.
Le droit à l'indifférence en matière de religion est un droit fondamental, constitutif de la laïcité.
4 commentaires:
J'espère être le seul à ne pas avoir saisi vos subtilités !
(l'art de tourner en rond).
Vous dites : OK pour les pratiques religieuses (orientation, séparation...)
Vous dites : pas question d'imposer ces pratiques aux autres (chrétiens, athées...).
En effet : si Feu Monsieur Musulman et ses pratiques côtoie Mr Autre, vous imposerez de fait à ce dernier les exigences du premier.
Peut être que distinguer l'exercice du culte du reste de la vie est trop subtile, mais c'est là tout le problème avec les musulmans !
Leur conception de la religion n'est pas la notre ; L'islam est un système complet qui couvre tous les domaines de la vie, publics et privés. il faut donc rappeler qu'il y a le culte dont les rites funéraires, et le reste de la vie régie selon nos règles ; cela ne va pas être facile si je comprends bien votre point de vue!
pourquoi " c'est le problème avec les musulmans"? je crois que toutes les religions régissent la vie quotidienne, nous le sentons un peu moins maintenant avec la religion chrétienne nous étant libérés de son joug, enfin avant la Sarkosie
une française d'origine incontrôlable
Mafalda,
L'Islam est non seulement une religion qui règles les rapports du croyant avec Dieu mais au delà des rites, du culte et de la réflexion, un système juridique (4 écoles principales chez les sunnites, Hanbalites qui est celle dont se réclament les Wahhabistes, etc...) qui fixe tout les détails de la vie privée et publique.
Ce qui en soi ne mérite ni critique ni louange mas relève du fait.
On pourrait considérer que cette manière de voir prive de la plupart de ses domaines traditionnelles de compétences un parlement car la loi a été fixée une fois par toutes et seul son adaptation à un cas concret nouveau peut non la changer mais l'étendre, ce qui est le travail des Cadis...
Jamais l'église chrétienne n'en a fait de même, elle était pendant très longtemps une propagandiste scrupuleuse du droit romain tel que fixé par les empereurs et leurs jurisconsultes.
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