C'est ce que peut lire toute personne qui effectue une recherche sur Google et cela est fort dommage !
Car on ne peut que se réjouir de cette initiative réunissant les entrepreneurs et les collectivités pour créer un réseau de coopération sous l'aile d'une marque, mais qu'il ne se soit trouvé personne pour vérifier qu'elle n'était pas déjà utilisée montre encore une fois la légèreté avec laquelle nous sommes gouvernés! Sans compter qu'on peut s'interroger sur le professionnalisme du cabinet qui a accompagné les collectivités dans ce processus.
Enfin, espérons qu'il ne s'agisse pas d'une marque déposée !
Audacity, le site, du logiciel :
http://audacity.sourceforge.net/
et son magasin :
http://audacitystore.com/
mais si, c'en est une, une marque déposée : Audacity is a registered trademark of Dominic Mazzoni !
Espérons que le dépôt soit très restreint ; reste plus qu'à négocier avec le titulaire
Le logiciel étant gratuit, le concepteur vit de la vente des produits dérivés et là cela coince tout de suite !
Utiliser une marque existante quand on se réclame de l'audace et de l'innovation, c'est assez fabuleux non ?
mais il y a mieux ; compte tenu des règles internationales du nommage sur internet, le site de notre marque risque de ne pouvoir l'utiliser pour se designer ; En effet il existe déjà une myriade de site qui utilise ce vocable pour se nommer et il s'agit bien entendu de renseigner sur le logiciel en question.
mais il y a mieux encore :
Aud..* en globish, la langue que les anglosaxons ont imposé au monde, la langue d'internet, fait référence à l'audition et Audacity c'est la capacité à écouter ou à produire des sons ( d'où le nom du logiciel) et pas du tout l'audace, l'innovation : un beau plantage à l'international donc !
Les mauvaises langues ajouteront que la capacité à écouter est une capacité avérée de notre administration municipale.
S'il y avait eu un débat plutôt qu'une procédure secrète, diront certains, cela aurait été évité ; je ne le pense pas, car l'esprit de cour et la confiance dans la compétence des conseils diminuent les bons réflexes même de l'opposition ; hier pendant la présentation, je me suis posé la question de ce que cela évoquait en globish mais sans aller plus avant, car je voulais écouter ce qu'en disait les présents ; j'ai bien senti une gêne que d'aucuns peinaient à définir ou n'osaient pas définir ; il avait là de bons globishophones qui s'étaient certainement rendus compte de la cata, mais qui ne voulaient pas gâcher cette opération bien nécessaire : une marque pour le territoire avec un réseau de coopération
* la racine AUD.. a aussi une très belle descendance dans les langues latines et en particulier en français à partir duquel elle est passée en anglais, mais de l'audit à l'auditeur en passant par l'auditoire, les auditions, les audiologistes, les audiences etc. auxquels il faut ajouter tout les dérivés commerciaux, dans tout les cas cette racine renvoie à la notion d'écoute et donc à ce qui en dérive, examen...etc.
mais il y a mieux ; compte tenu des règles internationales du nommage sur internet, le site de notre marque risque de ne pouvoir l'utiliser pour se designer ; En effet il existe déjà une myriade de site qui utilise ce vocable pour se nommer et il s'agit bien entendu de renseigner sur le logiciel en question.
mais il y a mieux encore :
Aud..* en globish, la langue que les anglosaxons ont imposé au monde, la langue d'internet, fait référence à l'audition et Audacity c'est la capacité à écouter ou à produire des sons ( d'où le nom du logiciel) et pas du tout l'audace, l'innovation : un beau plantage à l'international donc !
Les mauvaises langues ajouteront que la capacité à écouter est une capacité avérée de notre administration municipale.
S'il y avait eu un débat plutôt qu'une procédure secrète, diront certains, cela aurait été évité ; je ne le pense pas, car l'esprit de cour et la confiance dans la compétence des conseils diminuent les bons réflexes même de l'opposition ; hier pendant la présentation, je me suis posé la question de ce que cela évoquait en globish mais sans aller plus avant, car je voulais écouter ce qu'en disait les présents ; j'ai bien senti une gêne que d'aucuns peinaient à définir ou n'osaient pas définir ; il avait là de bons globishophones qui s'étaient certainement rendus compte de la cata, mais qui ne voulaient pas gâcher cette opération bien nécessaire : une marque pour le territoire avec un réseau de coopération
* la racine AUD.. a aussi une très belle descendance dans les langues latines et en particulier en français à partir duquel elle est passée en anglais, mais de l'audit à l'auditeur en passant par l'auditoire, les auditions, les audiologistes, les audiences etc. auxquels il faut ajouter tout les dérivés commerciaux, dans tout les cas cette racine renvoie à la notion d'écoute et donc à ce qui en dérive, examen...etc.
2 commentaires:
Une réaction intéressante qui pourrait permettre de se récupérer astucieusement sur le blog "branding my city";
Faisant allusion à l'erreur de sens que j'ai souligné, il relève :
"une belle potentialité à utiliser cette capacité nazairienne à produire du (bon) son! "
http://brandingmycity.blogspot.com/2010/09/un-nouvel-only-lyon.html
Consonances de Philippe Graffin rentre tout à fait dans "Audacity" il devrait en devenir la mascotte
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