Extraits
"...La résignation d'un nombre croissant de Français, que traduit notamment le phénomène de l'abstention électorale, n'est pas née de rien. Au niveau politique, la France parachève le processus de renoncement à sa souveraineté au profit d'entités supranationales, notamment dans le cadre de l'UE. Vaste processus entamé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'histoire de la deuxième moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle est celle du transfert du pouvoir des peuples vers les institutions européennes. Un dessein louable visant à protéger le monde de la violence des peuples, violence qui a marqué au fer rouge l'histoire du siècle passé..."
"...Comme l'indique l'émergence d'un vote ethnique (voir également cette analyse) lors de la dernière présidentielle, le rapport de forces démographique est désormais mûr pour un basculement vers une France communautarisée. Contrairement au mandat de Sarkozy, qui masquait derrière un discours de fermeté son inaction dans le domaine migratoire, l'arrivée des socialistes laisse penser que cette transition vers une "autre France" se fera de façon volontaire. Un premier pas historique est le projet visant à donner le droit de vote aux étrangers, au niveau local dans un premier temps, ce qui aurait rapidement des conséquences à tous les niveaux de l'Etat. Une démarche qui, loin de résoudre les problèmes, a toutes les chances d'approfondir les réflexes xénophobes et le repli sur soi de communautés que plus aucune idée supérieure ne reliera...."
"...Comme dans le domaine économique, où la crise est utilisée pour donner lieu à plus de fédéralisme, le schisme de la conscience française risque de servir de prétexte à une nouvelle fuite en avant, à un démantèlement en règle de l'idée de nation telle qu'on la connaissait jusqu'à présent (caractère central d'un peuple et de sa culture au sein d'un territoire). La France, et avec elle les pays d'Europe, est à la croisée des chemins. Une bataille douloureuse est sur le point d'éclater. La bataille contre les derniers bastions de résistance au déracinement de la souveraineté économique, politique, et culturelle.
Un grand saut par-delà l'idée de nation aux conséquences encore imprévisibles..."
Un point de vue différent mais vigoureux ici
extrait :
"...Tant que des régimes islamistes séviront dans le monde arabe, l'Islam devra hélas être considéré comme un "ennemi de l'intérieur", pour la même raison que les communistes occidentaux furent suspects à nos yeux pendant la Guerre froide. De ce point de vue, si nous sommes globalement en 1944 dans le monde, nous sommes en 1905 en France : la laïcité doit être aussi fermement opposée à l'Islam, dans sa version actuelle, qu'elle le fut au catholicisme, dans sa version d'alors, à l'occasion de la séparation des Églises et de l'État. Certains principes de l'Islam ne sont, pour le moment, pas compatibles avec la démocratie libérale : la condamnation à mort des apostats, des artistes qui soi-disant blasphèment, des homosexuels, etc. Tant que les plus hautes autorités de l'Islam sunnite ne se seront pas clairement distanciées de tous les appels aux meurtres qu'induit leur interprétation actuelle du Coran, nous en serons les adversaires déterminés.
Je suis persuadé que l'Islam sera un jour une religion normale parmi les autres. Mais, en attendant, que les islamistes ne se fassent aucune illusion. Nous les combattrons sans merci, eux et les idiots utiles qui, au nom de la tolérance, écoutent encore poliment Tariq Ramadan"
Un point de vue différent mais vigoureux ici
extrait :
"...Tant que des régimes islamistes séviront dans le monde arabe, l'Islam devra hélas être considéré comme un "ennemi de l'intérieur", pour la même raison que les communistes occidentaux furent suspects à nos yeux pendant la Guerre froide. De ce point de vue, si nous sommes globalement en 1944 dans le monde, nous sommes en 1905 en France : la laïcité doit être aussi fermement opposée à l'Islam, dans sa version actuelle, qu'elle le fut au catholicisme, dans sa version d'alors, à l'occasion de la séparation des Églises et de l'État. Certains principes de l'Islam ne sont, pour le moment, pas compatibles avec la démocratie libérale : la condamnation à mort des apostats, des artistes qui soi-disant blasphèment, des homosexuels, etc. Tant que les plus hautes autorités de l'Islam sunnite ne se seront pas clairement distanciées de tous les appels aux meurtres qu'induit leur interprétation actuelle du Coran, nous en serons les adversaires déterminés.
Je suis persuadé que l'Islam sera un jour une religion normale parmi les autres. Mais, en attendant, que les islamistes ne se fassent aucune illusion. Nous les combattrons sans merci, eux et les idiots utiles qui, au nom de la tolérance, écoutent encore poliment Tariq Ramadan"
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