« Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. » Étienne de la Boétie dans "la servitude volontaire" ou "Contr’Un" 1549.

- Le droit de l’État est l'opposé de l'état de droit -
« La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n’est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d’être » (Henri Poincaré)

"Ce qui rend la corruption ou la médiocrité des élites si funeste, c'est la solidarité qui lie entre eux tous leurs membres, corrompus ou non corrompus, dans la défense du prestige commun." Georges Bernanos

Sourate 9, verset 29 «Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés»
Sourate 60, verset 4 :"Entre vous et nous, l'inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu'à ce que vous croyiez en Allah, seul"
3,28 : « Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d’Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux » fondement de la taqqya. ou bien Sourate 5, Al-Mâ’idah, La Table servie, verset 51 :« Ô les croyants ! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Chrétiens ; ils sont les amis les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour amis devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes »
Sourate 47 verset 4 : "Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions."
Nul ne peut rester indifférent devant la propagation, sous prétexte religieux, du pire système social ! Si on combat l'esclavage, la soumission des femmes, la peine de mort, les châtiments physiques cruels et mortels, l'interdiction de l'homosexualité, etc. on combat l'islam!
Sourate 17 verset 104: "Nous dîmes aux enfants d'Israël : Habitez cette terre. Puis lorsque la promesse dernière se réalisera ( c'est à dire à la fin des temps) , Nous (Allah) vous ramènerons (en Terre Sainte) en foule mélangée "
Sourate 33 verset 59
"O Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux."

Il ne faut jamais nier à l’ennemi la capacité à être plus intelligent que soi"
"La gauche a toujours, depuis 1793, endossé, sous le couvert de la vertu, les habits de la Terreur." M° Frederic Pichon

Dans tous les pays où les musulmans sont minoritaires, ils sont obsédés par les droits des minorités, dans tous les pays où les musulmans sont majoritaires, il n'y a PAS de droits des minorités.

mardi 8 septembre 2009

La taxe carbone, nouvelle pensée unique ?

par Istvan Felkaï , journaliste, dans le monde de ce jour.
 
Le débat sur la taxe carbone s'est envenimé ces derniers jours en France. En Belgique aussi, l'idée de cette taxe est avancée par une partie du monde politique et suscite autant d'intérêt autant que de polémiques.

La controverse agite la gauche, les Verts et la famille socialiste française. Certains opposants se demandent si cette taxe carbone n'est pas le ferment d'une nouvelle pensée unique. Non pas qu'il faille remettre en cause la nécessité de la lutte contre les gaz à effet de serre et les changements climatiques.

Au contraire. Mais, à défaut de puissants correctifs dont les mécanismes sont aléatoires pour aider les revenus modestes et moyens (comme le souhaite Michel Rocard), cette taxe pénaliserait les milieux populaires, et l'injustice sociale, que craignent les socialistes, serait criante. De quoi pénaliser surtout les usagers captifs de leur véhicule, soit parce qu'ils habitent loin de leur lieu de travail, soit parce qu'il n'y a pas toujours de transports en commun, notamment en zone rurale.

Seraient pénalisés également les habitants de logements mal isolés et n'ayant pas les moyens d'investir dans de nouveaux chauffages (malgré les aides publiques, pompes à chaleur, panneaux solaires et autres chauffages non polluants se vendent à prix prohibitifs...). Mais cette réticence sociale, qualifiée de "démagogique" par les Verts, n'est pas le seul argument contre la taxe carbone : il y a aussi le constat d'une sorte de vice de forme intellectuel.

La justification écologique de la taxe, c'est la nécessité de pénaliser les usagers et consommateurs pour les inciter à cesser de polluer ! On veut, dit-on, "changer les comportements". Certains responsables, de droite comme de gauche, répètent qu'on peut toujours se déplacer à vélo ou à pied au lieu de prendre sa voiture ! Le principe, admis comme une évidence, c'est que l'usage de la voiture pour se rendre au travail, faire des courses, voyager, ou que se chauffer, au gaz par exemple, etc., sont constitutifs d'un "délit " de pollution... qu'il faut à tout prix pénaliser financièrement. Cette pénalisation financière est censée culpabiliser, dissuader et modifier le comportement du consommateur... Ne pas admettre cette logique était, jusqu'à ces derniers jours, médiatiquement "inaudible".

Mais réfléchissons un instant : "changer les comportements", donc orienter les consommateurs vers un autre choix de consommation, suppose une alternative. L'exemple de l'interdiction de vente des lampes à incandescence dans l'Union européenne est intéressant : des ampoules non polluantes sont désormais en vente. Leur prix est plus élevé, certes, mais l'alternative existe. Quel est le choix alternatif en matière de carburants polluants ? Sauf à ressortir les diligences, refuser de se rendre au travail, renoncer à faire ses courses au supermarché ou considérer les déplacements comme illégitimes (ce qui serait une régression de civilisation), le citoyen, éloigné des transports en commun, peut-il choisir entre véhicules à carburants fossiles et véhicules propres (électriques, piles à combustibles, hydrogène, etc.) ?

La réponse est "non". Est-ce la faute des usagers si ce genre de voiture n'existe aujourd'hui qu'à l'état de prototype ou de projet, dans les cartons des laboratoires ? Qui n'a pas investi massivement dans ce secteur de pointe ? Qui est à la traîne en matière de voiture électrique ? Réponse : pas les consommateurs, mais les constructeurs, l'industrie automobile... Le manque d'investissement dans l'alternative énergétique n'est-il pas, en partie, à l'origine de la crise mondiale de l'automobile ?

Les consommateurs et usagers n'ont pas le moyen d'exercer de choix : ils sont même plutôt victimes de la situation. La taxe carbone serait une sorte de double peine appliquée aux consommateurs, derniers maillons, en bout de chaîne du processus industriel, alors que c'est ce processus-là qui est en cause ! Aberrant, non ?

Ne serait-il pas écologiquement plus logique et plus urgent de réorienter le processus industriel afin de produire des alternatives non polluantes en matière automobile et de logements plutôt que de s'acharner sur des usagers captifs de modes de locomotion et de chauffage polluants ?

voir aussi :

 
ou cliquez 3éme Conf sur le Climat (07/09/09)

 

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