extrait :
"quelle pourrait être la réponse de l’oligarchie ? Certains groupes privilégieront probablement la méthode habituelle : le lapin blanc sorti du chapeau pour sauver le système et mis en scène par une intense propagande médiatique...
certains cercles devinent déjà que, cette fois-ci, un joueur de pipeau, même vêtu de lin blanc, même talentueux, même accompagné par les grandes orgues médiatiques, ne suffira pas face à l’exaspération du pays réel, et que des méthodes radicales s’imposeront...
On peut aisément imaginer trois méthodes, qui ne sont pas nécessairement exclusives l’une de l’autre :
- ⁃ la déstabilisation du Front national ;
- ⁃ l’élimination de Marine Le Pen ;
- ⁃ l’interruption ou la remise en cause du processus démocratique.
- 1/ Assassinat de Marine Le Pen et revendication par un groupe antifa ou anarcho-autonome ;
- 2/ Riposte sur une personnalité de gauche (politique ou médiatique) par un groupe télécommandé d’ultra-droite ;
- 3/ Assassinats de militants de base du Front et de militants d’extrême gauche ; attentat sanglant contre une mosquée ;
- 4/ Localisation et élimination sanglante des deux groupes par les unités antiterroristes ;
- 5/ Appel à la concorde civile et au rejet des extrémismes par l’ « homme fort » du moment (ministre de l’Intérieur ou premier ministre) ;...
- 7/ Un dispositif policier et militaire de grande ampleur est déployé ; les arrestations dans les milieux extrémistes de droite et de gauche se multiplient ;..."etc.
"Dans leur immense majorité, les militants et les sympathisants ne veulent pas s’allier avec un centre qui a activement participé à faire battre la droite en 2012. Nous ne voulons pas parler de stratégies d’appareils : nous voulons une vision renouvelée pour la France fondée sur l’autorité, le travail, le mérite, la famille, notre identité nationale, en un mot une droite sûre de nos valeurs françaises »."
Et là une vivifiante crtique tant du FN que du FG les fréres ennemis
fort nombreux points communs avec le Front de Gauche, lui international socialiste. Ne les séparent que de légères variantes sémantiques. Les deux Fronts exigent un pôle stratégique de l’industrie, des contrôles des prix, l’augmentation du nombre des fonctionnaires, la perpétuation et l’extension des monopoles d’état (poste, rail, énergie...), l’encadrement de l’activité financière et le blocage de la spéculation (criant haro sur la finance cosmopolite où il faut deviner « Juif »), sans oublier la retraite à soixante ans, l’augmentation radicale du SMIC et un impôt fortement progressif sur le patrimoine…
Ne les séparent plus que le rejet total du capitalisme et l’affection intéressée pour un capitalisme national de connivence, que l’ouverture et la fermeture à l’immigration...
Tous deux, FN et FG, ils dénoncent l’ultralibéralisme. Pourtant, avec plus de 29 000 lois européennes, la PAC, un code du travail qui a triplé son poids depuis 1978 et 60 000 dispositifs français d’aides aux entreprises, il semble que l’Europe ne soit qu’assez peu libérale, et la France encore moins. Pourtant, les économies qui ont bifurqué vers plus de libéralisme -Allemagne, Suède, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, Israël, Chili, Nouvelle Zélande, Australie- sont nettement plus performantes, autant en termes de croissance que d’emplois…
Là encore en commentaire au trés bon post de Philippe Bilger
"Ce qui fait le succès du Front National ? Ce qui le distingue de tous les autres partis sans exception ? Son discours sur l'immigration. Sa promesse d'arrêter ce que de plus en plus de Français vivent comme une invasion.
Marine Le Pen peut bien se payer le luxe de concéder que son programme économique est le même que celui de Mélenchon. Elle sait, elle, que l'économie n'est pas son atout-maître.
Or, tous les autres partis évitent le sujet migratoire avec des pudeurs de rosière. Ou alors, ils répètent, comme des perroquets mazoutés, aux Français chassés de banlieue proche par l'immigration, les fameux péri-urbains, que «c'est une chance pour la France»
Vous remarquerez que le FN ne parle même plus d'immigration : il a tellement réussi, avec la collaboration des autres partis, à ancrer dans la tête des gens qu'il était le seul parti à s'en préoccuper que ce n'est plus la peine d'en parler. Cela va de soi."
une carte à examiner
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