L'UMP avait un groupe et une
expression propre dans le bulletin municipal, un bureau, quelques moyens. Elle
n'a plus rien … sauf 2 représentants William Duval et Sandra Vandeuren. Nous
avions 5 voix au sénatoriales, nous n'en avons plus que 2!
Responsable communal de l'UMP et
du groupe sortant, j'admets ma responsabilité dans cette situation; je n'ai pas
bien défendu les intérêts de notre mouvement:
Je suis coupable d'avoir proposé fin 2012 aux centres, Modem et UDI, la
tête de liste et la direction de la campagne à SN.
Je suis coupable d'avoir accueilli favorablement la candidature de Ludovic le Merrer puis de
l'avoir proposé à nos instances qui l'ont accepté sur mon rapport.
Je suis coupable de ne pas avoir réagi, publiquement et fortement (mais
était-ce encore possible?) lorsque j'ai compris en janvier que la parole ne
nous serait pas donnée dans la campagne, puis, début mars, que notre
représentation, 30% des places sur la liste, était organisée de manière à ce
que l'UMP ne puisse pas peser en cas de défaite.
Je suis coupable d'avoir soutenu jusqu'au dernier jour notre candidat.
Il est curieux néanmoins que celui qui demande par voie de presse* que
je sois puni pour ces erreurs soit justement Ludovic le Merrer à qui elles ont, si ce n'est
profité, tout du moins permis d'accéder à la place de chef de l'opposition
sans rival !
Alors même qu'il a écrit "C’est
moi et moi seul qui ait élaboré la stratégie politique de désirs de ville", Ludovic le Merrer refuse de reconnaître sa responsabilité
dans la défaite collective. Mais il a atteint son but: réduire le rôle dans l'opposition municipale de l'UMP qui est, comme nous le
verrons dans quelques semaines, dominante dans l'électorat nazairien tout du
moins par rapport aux centres !
* Ouest-France du Samedi 12 avril
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