"De l’extérieur, des forces étrangères,
qui manipulent nos gouvernements, diffusent dans l’opinion française
l’idée que l’armée n’est plus nécessaire, que ses effectifs peuvent être
réduits, que ses moyens peuvent diminuer, que son matériel et son
armement peuvent être désuets.
A l’intérieur, des hommes, des officiers
supérieurs et de prétendus "hauts" fonctionnaires bloquent la nécessité
d’une réforme juste, nécessaire, qui nuirait aux intérêts de généraux,
de colonels et d’énarques, mais qui serait néanmoins salutaire et dont
les seuls prémices suffiraient à lancer le signal d’un redressement. Les
faits que nous souhaitons porter à l’attention du peuple sont connus,
publics, issus des travaux de la Cour des comptes, du Conseil supérieur à
la fonction militaire ou de simples blogs de militaires ou d’anciens
militaires.
Nous souhaitons que ceux qui, sans bien
connaître le fait militaire, ont néanmoins de l’estime pour leur armée,
s’intéressent au sort qui lui est fait, et que ceux qui la connaissent
apprennent que des lieutenants et des capitaines, n’ayant aucun intérêt
financier à se manifester comme nous le faisons, veulent se faire
entendre et veulent que le peuple français décide souverainement du
comportement que doit adopter l’armée française. Aujourd’hui dans cette
armée, 5 500 généraux qui devraient être à la retraite sont
artificiellement maintenus en activité dans un statut appelé la "2e
section". Dans le même temps, des dizaines de milliers d’emplois de
militaires du rang et de sous-officiers sont supprimés. Aujourd’hui,
trop d’officiers sont toujours recrutés, alors que, déjà, des centaines
de colonels n’ont pas de commandement. Pour les occuper avant leur
retraite (où ils partiront travailler dans le secteur privé, après que
leur sera versée une juteuse prime de départ), ces officiers supérieurs
sont remisés à des postes administratifs qui deviennent autant
d’obstacles bureaucratiques à l’efficacité opérationnelle."
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