Sur la première déclaration, le PC, tout comme les verts, se plaint d'être ignoré dans la prise d'une décision qui lui est imposé dans tous ses aspects ; il remarque une concertation à la hussarde avec l’ensemble des acteurs concernés; c'est tout juste s'il ne dénonce pas une opération politicienne!
Virginie Boutet-Caille pour le Modem démontre les insuffisances de la décision du PS ; je prends à mon tour la parole pour approuver sa position. En fait seul le PS (et encore certains ont des doutes) est favorable à la mise en place du mercredi matin dés la rentrée prochaine.
Sur le vote des étrangers, je fis, dans un silence attentif, la déclaration suivante :
"Je ne vous parlerais pas de l'édit de Caracalla qui, en 212,
accorda la citoyenneté à tous les hommes libres de l'empire romain ; Les
conséquences sur l'évolution sociale de l'empire sont sujets à controverse ; on n'est guère certain que de 2 choses : le
recrutement de l'armée reposa dès lors sur les barbares, les étrangers et il fallut embaucher juges et greffiers,
créer des écoles de droit, le nombre
d'ayants droits à une vraie justice étant brutalement multiplié!
Pourquoi ce détour dans l'antiquité qui nous fonda, alors
que la réflexion historique est aujourd'hui si méprisée par nos dirigeants
successifs ? La citoyenneté aujourd'hui
dans notre pays n'est pas, comme à Rome avant Caracalla, la condition d'une
justice digne de ce nom ; elle est comme à Rome une condition d'accès aux
charges publics, surtout elle donne le droit par le vote de choisir ceux qui
les détiennent! Que devient la
citoyenneté, que signifie-t-elle, si elle perd ce privilège, le droit de vote ?
Seul droit que le pauvre exerce comme le riche ; seul droit politique du
pauvre, certains ont dit: seule richesse du citoyen prolétaire!
Qu'on ne me dise pas mais il s'agit des élections locales ; comme
s'il existait un petit droit de vote pour de petites élections et un grand
droit de vote pour les grandes élections! L'élection municipale est pour le
citoyen, dans sa commune, certainement la plus importante pour ses conditions
quotidienne de vie, pour son environnement et plus généralement l'exercice de
ses libertés, le droit de propriété ; sa participation, sauf à SN, le prouve.
Il n'y a pas de petites élections dans la république.
L'article premier de notre constitution dit : Elle (la
France) assure l'égalité devant la loi de tous
les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle
introduit ainsi une distinction, une discrimination, qui s'impose à tous, entre
les citoyens et ceux qui ne le sont pas!
Soit les étrangers résidant sur notre territoire deviennent
nos compatriotes (ils le peuvent dès cinq ans de résidence, sans perdre leur
nationalité d'origine) et ils votent; Soit,
ils sont attachés à leur état d'étranger au point de ne pas intégrer la communauté
nationale, et ils ne participent pas aux
décisions qui forgent notre destin commun."
Curieusement M. Batteux devait ensuite déclarer, sans en tirer de conséquences, qu'en effet il n'y avait pas de petites élections dans la république. Puis ajouter aussitôt qu'il ne voyait pas pourquoi les citoyens des autres pays de la communauté européenne pouvaient voter en France et pas les ressortissants de nos anciennes colonies. L’occasion ne me fût pas donner de lui répondre ; Sinon je lui aurais fait remarquer qu'il y avait dans le premier cas un traité international signé par 17 pays dans l'espoir de créer une véritable communauté des européens et qu'il n'y avait rien de semblable dans l'autre cas qui n'était un prurit socialiste visant à effacer ce qui constitue la nation française.
Puis nous passâmes à l'ordre du jour ....
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