Un article de Gérard LAFAY , Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas Paris II, invite à se poser la question lorsqu'on examine la politique suivie mais propose des axes d'action que le gouvernement actuel ne suivra certainement pas :
- l’accumulation incessante de lois et de règlements, aggravée par les directives européennes, exigeant une bureaucratie pléthorique afin de les appliquer ;
- l’entrée massive d’immigrés, de moins en moins assimilés, attirés par notre modèle social généreux qui, de ce fait, est devenu de plus en plus coûteux ;
- la diminution du poids relatif des actifs dans l’ensemble de la population, due d’abord à un allongement de la durée de vie, combiné avec l’avancement indu de l’âge de la retraite, la montée du chômage et des préretraites ;
-la superposition des échelons de l’administration territoriale, entraînant des chevauchements de compétences et une gestion clientéliste ;
- l’inadaptation de notre fiscalité,
décourageant l’esprit d’initiative et faisant porter les cotisations
sociales sur le travail, ce qui pénalise la production nationale ;
- la dégradation de notre système éducatif, affaiblissant la qualité de notre main d’œuvre tout en s’avérant d’un coût prohibitif ;
- la charge croissante de la dette publique, versée à la finance internationale, alors que jusqu’en 1973 les déficits étaient couverts par la Banque de France.
Ces sept facteurs indiquent les axes de réformes structurelles douloureuses"
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