"Une étude a montré que la taille moyenne des hommes dirigeants des 500 plus grandes sociétés américaines était de 1 m 82. Plus précisément, 58 % d’entre eux mesurent plus de 1 m 82 et 30 % plus de 1 m 87 et plus contre respectivement 14,5 % et 3,9 % des Américains. Les dirigeants de taille nettement inférieure à la moyenne nationale (qui est de 1 m 75) ne représentent que 5 % du total. Autrement dit, la discrimination de taille, chez les hommes, est bien plus importante que la discrimination de sexe puisque dans ce même classement les femmes (dont la taille n’a pas été mesurée précisément mais semble être plus dans la moyenne) sont 15 % à diriger de grandes entreprises.
Une autre étude, datant de 2004, montrait également que le revenu annuel, tous sexes confondus, augmentait d’environ 625 euros par tranche de deux centimètres. Une personne de 1 m 82 touche ainsi 4 500 euros de plus par an qu’une personne mesurant 1 m 65. Pire encore, un sondage réalisé par linternaute.com auprès de 3 000 femmes révèle que 76 % d'entre elles préfèrent les hommes de grande taille.
Mesurant
moi-même 1 m 71, je m’insurge contre cette domination des grands. Je
propose
donc la mise en place de quotas de petits non seulement dans les
conseils d’administration
mais aussi dans les listes électorales, la création d’un secrétariat d’État aux
droits des petits, la parité ministérielle petits-grands, et
l’instauration d’une journée du Petit qui sera l'occasion de campagnes
de culpabilisation des grands où l’on évoquera à chaque fois les écarts
de salaires petits-grands, les discriminations diverses
mais aussi les violences, verbales et physique, faites aux hommes
« dimensionnés différemment »."
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