"La contribution financière de la délibération 33 est
gravement insuffisante, de même que l'approche du problème comme je vais vous
le montrer…
Jadis l'instinct grégaire puisait sa source dans l'obligation
pour la communauté de concrétiser sa cohésion, afin d'optimiser ses efforts et
ses capacités d'adaptation. Le progrès technologique et l'organisation en
entreprises de l'industrie, rend finalement ce besoin obsolète.
Les grandes entreprises dans leur marche vers la
mondialisation n'ont plus besoin de cet instinct grégaire. Il devient même un
obstacle. L'organisation sociale tend à casser les codes de la famille, de la
patrie et du travail, afin de retirer de retirer aux individus et aux groupes leurs repères identitaires, afin de les désocialiser,
pour qu'ils adoptent des comportements individualistes. Il s'agit d'un tournant
anthropologique.
Pour exercer son contrôle social, la société de
consommation, qui refuse les nations fortes, a besoin d'introduire de la
précarisation, pour rendre les individus dociles et malléables à souhait.
Alors que la société ne peut perdurer que par les instincts
sociaux les plus naturels, le système introduit des principes inverses,
artificiels voire virtuels et toujours asservis au centre d'un pouvoir qui n'est
plus national. Ce mécanisme rend de nombreuses activités inutiles et par la
même des vies superflues. Autrement dit, tout concourt à ce que la précarisation
soit l'horizon inéluctable de la grande masse des individus. Déjà en Europe plus de 80 millions d'êtres
humains vivent en dessous du seuil de pauvreté.
L'organisation sociale
assujettie aux contraintes de cette mondialisation rejette la nation comme
structure adaptée aux défis sociaux. L'échelon local pourrait-il mettre en
place des solutions à la dimension de la crise sociale à venir ?
Si l'organisation sociale tend à n'avoir plus besoin de tout
le monde, pouvons-nous, en tant qu'élus locaux, trouver des solutions adaptées
aux enjeux ?"
J’intervins de nouveau sur la délibération n°37 pour expliquer notre désaccord sur le subventionnement de "la semaine contre le racisme" au profit du MRAP; expliquant que les études faites partout dans le monde montrent que ces actions sont contreproductives et renforcent les tendances naturelles qu'elles prétendent combattre.
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