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Extraits :
Alors que, nous vivons toujours dans l’aura de
nos découvertes scientifiques passées, nous oublions qu’il n’y vraiment là que bien
peu de choses à nous attribuer, bien peu dont nous pourrions être fiers, nous,
en tant que musulmans.
Plus de 90% des traductions arabes des philosophes grecs ont été
réalisées soit par des lettrés chrétiens, soit par des lettrés juifs
C’est durant le règne des califes abbassides,
en particulier celui d’Al Mamoun (autour
de l’an 813 après JC), que les érudits musulmans, au sein de sa
« Dar-Al-Hikam » (sa maison de la sagesse) ont pu commencer de
traduire les classiques grecs, principalement la tradition aristotélicienne.
Sachant que pour cela, ils se sont essentiellement référés à des sources
indirectes, perses et indiennes. Ils laissèrent également une quantité
considérable de commentaires sur la philosophie grecque. Et pourtant, il n’y
eut qu’un petit nombre de traducteurs musulmans, des esprits curieux pour la
plupart. Plus de 90% des traductions arabes des philosophes grecs ont été
réalisées soit par des lettrés chrétiens, soit par des lettrés juifs. Nous
noterons avec intérêt que l’astronomie musulmane défendait une conception
géocentrique, fondée sur le système de Ptolémée, que l’algèbre était
initialement une discipline grecque, et que les nombres dits « arabes »
étaient en fait indiens.
L’Occident avait connaissance de la plupart de
ces recherches lors du 12ème siècle, au temps de la première
renaissance. Bien que certains savants occidentaux aient pu voyager en Espagne
pour y étudier les traductions arabes de la pensée grecque classique, ils ont
pu rapidement se rendre compte qu’ils pouvaient aussi trouver les versions
originales des textes grecs dans les bibliothèques de l’ancienne ville grecque
de Byzance
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